Le 14 avril 2022, effervescence au siège du Pays Sud Toulousain qui accueillait pour une journée les responsables techniques des Pays de la région Occitanie. Près de la moitié de ces derniers était ainsi représentée, soit une vingtaine, originaire des 4 coins du vaste territoire régional, des Pyrénées au Massif central, du Val d’Adour au Pont du Gard.
La quarantaine de Pays que compte l’Occitanie est organisée pour moitié en Pôle d’Equilibre Territorial et Rural / PETR (structure de droit public), le reste en association principalement (structure de droit privé). Mais quel que soit la forme juridique, le fond est identique : chacun est le résultat de la volonté de Communautés de Communes de mettre en commun leurs idées et leurs moyens pour répondre plus efficacement et plus économiquement à des enjeux qui dépassent leurs frontières respectives, comme le changement climatique.
Ces enjeux débordent bien sûr les frontières des Pays eux-mêmes, qui ont donc tout intérêt à se concerter, voire à coopérer entre eux. Ainsi forment-ils un club qui se réunit à intervalles réguliers pour échanger des informations et avancer en rang serré sur certains sujets ; généralement au niveau de leur direction administrative, courroi de transmission vis-à-vis des élus comme des équipes.
Une de ces réunions s’est donc tenue à Carbonne, muée en longue séance de travail durant laquelle les participants se sont employés à partager renseignements et points de vue sur des thèmes d’actualité, en particulier les contractualisations conclues ou à conclure par les territoires avec l’Union européenne (programme européen de développement rural LEADER, qui s’achève en 2022 pour renaître de ses cendres l’année prochaine), l’Etat (Contrat de Relance et de Transition Ecologique / CRTE, signé fin 2021, pour mieux faire face aux différentes crises que nous subissons depuis 2 ans) et la Région Occitanie (Contrat Territorial Occitanie / CTO, qui est lui-aussi en régénération pour les années qui viennent).
Un rendez-vous essentiel en une période compliquée et cruciale de transition(s), qui nécessite de mieux communiquer les uns vis-à-vis des autres, et de mieux se coordonner les uns avec les autres, dans l’optique partagée de mieux appréhender les problèmes, et de mieux cerner les solutions. Chaque participant est ainsi reparti un peu plus riche de connaissances pour mener à bien des missions cruciales pour le devenir de tous les territoires, de tous nos territoires.